Avec la démocratisation du canyoning, vu comme une discipline sportive et de loisirs, un système de cotation est apparu. Afin de faciliter l'accès au canyon à tout public, des topographes ont été réalisés dans le but de cartographier l'accès et la descente en canyoning.
Dans ce contexte, un système de notation existe afin d'évaluer différents critères :
On appelle V la verticalité du canyon, en fonction par exemple des obstacles verticaux qu'on peut y trouver, comme les cascades par exemple, que l'on doit descendre avec des techniques de rappel ou d'escalade.
La donnée « A » évalue l'eau, et en particulier son débit qui influence en grande partie la difficulté de la descente en canyoning. En effet, la quantité d'eau joue un rôle sur la hauteur des sauts, l'accessibilité au canyon et ses obstacles, le franchissement de ces derniers. De plus le débit et la force des courants ont un impact sur l'aspect technique de la descente.
On trouve enfin un chiffre romain qui permet d'évaluer l'engagement du canyon. Selon le profil de la descente en canyoning, on s'engage plus ou moins selon la longueur de celui-ci, son ouverture ou son aspect étroit, la possibilité de s'en échapper sans avoir à atteindre la fin du canyon, etc.
Les données A et V sont notées par une cotation chiffrée allant de 1 à 7. L'évaluation se fait pour un contexte qu'on peut qualifier de « normal » ou « moyen » dans le canyon. C'est à dire une évaluation basée sur un débit d'eau classique, à une période où l'accessibilité est normale, en ciblant un public d'environ 5 personnes ayant le niveau nécessaire pour la pratique du canyoning, tout en étant dans une démarche de découverte du canyon.
Ainsi on peut voir une cotation comme V2/A3/II ou même écrit 2.3.II pour évaluer un canyon d'un niveau allant de très facile à extrêmement difficile.
A titre indicatif, on peut qualifier de facile un parcours sur lequel les sauts ne font pas plus de 3m de haut, et où on ne trouve pas plus de 10m de longueur en descente en rappel. Le niveau intermédiaire tourne autour des 3 à 5m de haut pour les sauts, et des descentes en rappel pouvant aller jusqu'à 30m. Enfin, le niveau difficile correspondrait à des sauts de plus de 5 m de haut, des descentes en rappel de plus de 30 m, dans une eau avec plus de débit que sur les parcours précédemment notés.
Peut également être mentionné l'envergure d'une descente de canyoning, qui inclus alors la durée du parcours, mais aussi les temps de marche d'approche et de retour.