Pour faire partie de la communauté officielle du parapente, il faut être licencié à la FFVL (Fédération Française de Vol libre) qui compte environ 1500 licenciés en compétition. On trouve deux catégories de classement, les séries A (environ 110 parapentistes) et les autres en série B. Pour pouvoir accéder aux compétitions, il faut avoir le Brevet de pilote confirmé, une carte de compétition (à prendre avec la licence de la fédération), et un certificat médical. Il existe de nombreux types de compétition, qu'il est un peu difficile de classifier. En tout cas, on trouve des compétitions de parapente à l'échelle des clubs, à l'échelle de la région, à l'échelle de la France, à celle de l'Europe, et même du monde.
Les compétitions différencient homme et femme, et proposent aussi des classements pour les plus jeunes.
Plusieurs disciplines du parapente sont représentées en compétition :
Cross : Comme expliqué dans l'article …..., il s'agit d'une course sur un parcours défini par des balises. La compétition peut avoir lieu sur plusieurs jours en plusieurs manches allant de 50 à 100km. La vitesse compte, puisqu'il faut souvent réalisé le parcours le plus rapidement possible, en prenant malgré tout en compte les distances à parcourir, les autres pilotes en vol, etc. Les stratégies de vol peuvent varier entre prudence et prise de risque, selon analyse des conditions de vol et autre. L'utilisation d'un GPS permet d'enregistrer la « trace » du parcours pour valider celui-ci. Le plus souvent, les balises sont des points facilement reconnaissables depuis les airs, qui se trouvent au sol, comme un bâtiment ou un pylône par exemple. Il faut parfois les photographier pour attester de son passage au niveau des balises. On distingue plusieurs types d'épreuves en Cross :
« La course au but », où l'objectif est d'atteindre l'arrivée le plus vite possible en respectant le parcours, avec un départ en simultané. « La distance libre », où il faut aller le plus loin possible en suivant une direction dans un temps imparti. « Le but fixé en un temps minimum », sur le modèle d'une course contre la montre. « Le cumul tactique de balises », où il s'agit de parcourir la plus grande distance possible avec un nombre de balise déterminé à l'avance.
Voltige : En parapente acrobatique, ce sont les figures de voltige qui sont évaluées. C'est la compétition la plus spectaculaire, car très visuelle. Des juges attribuent des points aux figures réalisées, qui peuvent être imposées ou libres, selon plusieurs critères. 70% de la note concerne l'exécution des figures et donc la technique, 20% pour le déroulement de ce qu'on appelle un run, et donc l'enchaînement entre les différentes figures, et enfin 10% pour la partie atterrissage, sur des critères de qualité et d'engagement. La compétition peut se dérouler en plusieurs manche, qui permettent d'accumuler des points. Cela peut être en solo, ou bien en duo de manière synchronisée. En général, ce type de compétition a lieu au dessus d'un plan d'eau, ce qui permet de faciliter la sécurité des parapentistes. L'atterrissage quant à lui s'effectue sur une plateforme sur l'eau.
Marche et vol : Ce type de compétition mêle vol rando et vol de distance. Le plus souvent, il faut suivre un parcours avec des passages obligatoires à certains points. Ce type de compétition mixe vol en parapente, marche en montagne, et même bivouac. Les conditions physiques du parapentiste sont plus engagées que dans d'autres styles de compétition. Il faut aussi avoir un goût pour la montagne dans ces épreuves souvent de type Raid, où l'on a droit à « un assistant ». Le vainqueur est celui qui arrive le premier à la fin de la ou les boucles définies par le parcours.
Speed-riding : Les compétitions de speed-riding en parapente sont plus récentes. Elles peuvent se faire sous forme de Derby ou en Free ride. Pour rappel, le speed-riding équivaut à du speed-flying mais avec des skis aux pieds pour pouvoir glisser sur la neige. > Derby : l'objectif est de suivre un parcours de descente en réalisant des passages imposés à certains endroits, un peu comme dans un slalom en ski. Il faut faire le meilleur temps pour gagner, et être vigilant aux possibles pénalités, bien que vol et ski soient tous les deux autorisés.> Free-ride : dans la version free-ride, le parapentiste est libre d'évoluer sur la « face imposée » pour l'épreuve. Il obtient une note de la part des juges, qui repose sur l'aspect technique, sur la fluidité et l'enchainement des figures, ainsi que sur l'engagement.
Pour citer quelques une des grandes compétitions :
La Coupe du Monde est gérée par la Paragliding World Cup Association, basé en France en Savoie. La PWCA organise cette Coupe, au travers de plusieurs compétitions qui durent chacune une semaine et qui sont composées de plusieurs manches. Les différentes compétitions ont lieu dans des lieux variés à travers le monde, et permettent aux parapentistes participants de se qualifier pour la « super-finale » pendant laquelle tout se joue. Cette compétition a lieu tous les ans, et rassemble 130 pilotes.
En 2020, la 1ère étape de la coupe du Monde est programmée à Passy, avec une course de vitesse technique et tactique.
Le Championnat du Monde de parapente a fêté ses 30 ans l'année passée, à Krushevo en Macédoine. Ce championnat est géré par la F.A.I (Fédération Aéronautique Internationale), et se tient tous les 2 ans. Les équipes nationales s'y affrontent, avec environ 150 pilotes participants.
Le Championnat d'Europe de parapente a lieu tous les deux, en alternance avec le Championnat du Monde. Il est également géré par la FAI. Cette compétition est basée sur le même modèle que le championnat du Monde.
Le Championnat de France de vol de distance s'est tenu en 2019 au Grand Bornand, avec 4 manches de 77 à 87km. Le Championnat de France de voltige a quant à lui eu lieu en Normandie cette même année.