Une grande partie du matériel dispose d'homologations qui permettent de garantir la qualité du matériel avant achat. Il est aussi possible de faire faire des révisions par des professionnels pour vérifier l'état d'une aile par exemple. L'aventure, c'est aussi la sécurité qui est un élément extrêmement important en parapente, et elle passe en partie par le matériel qui doit être régulièrement contrôlé et entretenu !
Il est important de choisir du matériel de parapente adapté à son niveau, sa technique, ses besoins, les lieux de vol, la fréquence, etc. D'autant plus que cela représente un investissement important à l'achat. Il est recommandé d'acheter de l'équipement neuf, ou alors si le matériel de parapente est d'occasion de s'assurer qu'il a récemment été vérifié.
Les caractéristiques techniques du matériel étant variables, le choix d'équipement est souvent large, ce qui permet de satisfaire chacun selon son niveau, sa pratique et ses envies.
Un des indicateurs de performance est la finesse, qui est le rapport entre la distance parcourue à l'horizontale (en avançant) et à la verticale (en tombant) dans un temps donné, exprimé en mètres. Autrefois, cet indicateur était autour de 3 (soit 3 m à l'horizontal pour 1 m à la verticale), mais grâce à l'évolution du matériel, certains parapente ont une finesse de plus de 10 maintenant. Cela peut être un indicateur pour le choix de son matériel, quant il s'agit d'étudier la performance du matériel, toujours selon son niveau et son expérience.
Voici la liste des différents équipements composant le matériel nécessaire à la pratique du parapente :
Aile (voile) : Elle est fabriquée en tissu léger et résistant pour assurer performance et sécurité pendant le vol. Le tissu de l'aile a souvent des traitements spécifiques, qui permettent de rendre la voile plus résistante aux UV, ou aux déchirures par exemple.
Différents éléments composent une aile de parapente :
- Intrado et Extrado : deux parties en tissu, qui sont respectivement les parties inférieure et supérieure de l'aile
- Caissons : aussi appelés alvéoles, ils sont présents entre l'Intrado et l'Extrado de l'aile et sont délimités par les points d'attache des suspentes (définition à venir). Les caissons permettent de donner sa forme à l'aile lorsque l'air y entre. Ils relient les deux parties de l'aile dans le sens vertical, mais aussi de manière transversale.
- Bord d'attaque : c'est l'avant de l'aile, qui dispose d'ouverture pour permettre le remplissage de l'aile
- Bord de fuite : c'est l'arrière de l'aile
L'aile de parapente ressemble à une aile d'avion. Une fois la voile de parapente gonflée par l'air, celle-ci assure une portance qui a pour fonction de ralentir la chute.
Sellette :
La sellette du parapente est le système d'assise pour le pilote. A l'origine il ne s'agissait que d'un baudrier qui a évolué pour assurer confort et sécurité. La sellette a également une influence sur la voile, puisqu'elle est reliée aux suspentes et donc à l'aile. Le pilote s'y attache avec un système de sangles. Il existe également une version « cocon », qui englobe aussi les jambes du pilote pendant le vol en parapente.
Suspentes :
Les suspentes du parapente sont de fines ficelles qui relient l'aile à la sellette avec un système de maillons rapides, de mousquetons de sécurité et d'élévateurs. Elles sont installées en ramification, et relient différents points de l'aile. Elles sont parfois codifiées par des couleurs pour faciliter leur maniement et les repères. Les suspentes sont le plus souvent en Kevlar ou Dyneema, et sont également protégées par un système de gaines. C'est en effet du matériel fragile. Elles ont deux fonctions principales : celle de donner son profil à l'aile de parapente, grâce aux différentes longueurs des ficelles, mais aussi celle de soutenir un certain poids (jusqu'à 200kg par suspente) grâce à la multiplicité des suspentes. Element essentiel dans le bon fonctionnement du parapente, le diamètre et le nombre de suspente a une véritable influence sur la performance.
Commandes :
Ce qu'on appelle "commandes" en parapente sont en fait « les freins ». Ce sont des poignées qui permettent de diriger le parapente mais aussi de gérer sa vitesse. On en trouve une de chaque côté du parapente. Elles sont reliées par les suspentes à l'aile, et notamment au bord de fuite de la voile de parapente. Elles existent sous différentes formes permettant d'améliorer la performance, mais elles ont finalement toute la même fonction.
Accélérateur :
> Il s'agit d'une barre que l'on peut actionner par les pieds, et qui est reliée aux élévateurs. Elle permet d'agir sur l'incidence de l'aile (angle relatif entre la voile et le vent), et ainsi gagner en vitesse !
> Le « Trim » est un autre type d'accélérateur qui s'actionne à la main et qui permet de modifier la courbe de l'aile. Son utilisation étant « manuelle » elle nécessite de lâcher les commandes. Pour cette raison, c'est un outil de moins en moins utilisé, qui peut cependant être réglé avant même le décollage.
Radio, Variomètre, Altimètre, GPS :Parmi les autres outils utiles au parapentiste, on peut citer la radio, qui permet de communiquer par exemple avec le moniteur, d'autres pilotes et obtenir des indicateurs de vol. Il existe d'ailleurs une fréquence dédié à la pratique du vol libre.Le variomètre est un instrument permettant de mesurer les pressions et donc d'obtenir des informations sur les variations d'altitude et donc sur la vitesse dite verticale. On sait si l'on monte ou descend avec son parapente, et à quelle vitesse cela se produit. L'altimètre est quant à lui un outil indiquant la pression atmosphérique, et donc l'altitude. Il peut être programmé par rapport à la zone de décollage par exemple.La boussole, ou plus communément aujourd'hui le GPS, permet d'avoir des informations plus exactes sur la position. Cela se révèle utile une fois que l'on a atterri dans une zone non prévue par exemple. En compétition de parapente, l'utilisation d'un GPS permet de valider le passage de balise sur un parcours donné.
Matériel de secours :On pourra aussi citer le matériel de secours comme le casque, le parachute de secours, la protection dorsale, etc.